mercredi 11 novembre 2020

Grain de folie

Regards gris intenses variants,

Un infime souffle d'émotion,

Et déjà ils se transforment.

 

Voile sombre,

Nos bonheurs écourtés,

Par le temps qui t'est compté.

 

Remet en cause nos fous rires,

Nos répliques infantiles,

Notre si belle complicité,

Ces insants juste dans tes yeux.

 

Ombre sombre,

Ce sourire dessiné,

Signe d'une entente partagée.

 

Remet en cause les étreintes,

L'amour de tes bras aimants.

L'immense envie de tes lèvres,

La sincérité des yeux.

 

Voile noir,

Quand tu es éloigné,

Retour à l'accoutumé.

 

Remet en cause la passion,

Des folies, aube de l'amour,

La fouge qui nous envahit,

Et humidifie mes yeux.

 

Regards larmoyants,

Doute et agitation,

Et la mer calme se déforme.

dimanche 6 septembre 2020

Imprévu

Je n'avais pas prévu

D'accepter ta venue.

Je n'ai pas vu venir,

Une seule pointe de désir.

Un si bel imprévu,

Rend béats nos sourires.

Soleil d'été

C'était si doux,
Si désiré
Et si timide.
Ta main sur ma joue,
Ta bouche sur la mienne.
Le regard gêné.
Tu as attrapé ma main,
Dans la douceur,
Pour nous diriger
Vers les derniers chauds rayons,
D'un été qui traîne les pieds,
Comme pour nous rappeler,
Que c'est par lui,
Que nous nous sommes séduits.

Tes yeux plongés dans les miens.
Tellement communicants.
Un regard amusé,
Mêlé de désir,
Qui s'éloigne,
Quand je semble m'attacher.

samedi 8 août 2020

Grisaille quotidienne

Tes pieds dans la glaise.
Tu résistes au vent,
Du bonheur naissant,
Qui s'infiltre en toi.
Terrible inconnu,
Qui bouscule ta vie,
Laquelle est pesante,
Chaque jour un peu plus.

jeudi 4 juin 2020

Enlisement

Mon cœur est empêtré
Dans la glaise de mes sentiments.
Tu m'as laissée attendre
Si près de toi
Sans venir,
Fuyant les battements de ton cœur,
Roulements effrayants,
Prémices d'une tempête intérieure
Que tu sens monter.
Et que tu fuis.

samedi 30 mai 2020

Oubliettes de mots

Son sourire, une ancre.
Sa simplicité,
Ouvre aux confidences.
Ses mots, une aura.
Son air enfantin
La rend accessible.
Sa peau mordorée
Sied à sa silhouette.
Ce je ne sais quoi
Lui donne du pouvoir,
Bouleverse les cœurs
Meurtris par la vie.

Evite de te perdre.
Son cœur est épris.

vendredi 29 mai 2020

Choisir

En acceptant ce déjeuner,
Tu as déjà posé le pied
En direction de ton feeling.
Et en décalant ton planning,
Tu as un peu plus renforcé
Le lien naissant qui s'est tissé.

Tu as commencé à teinter
De pourpre mes jours sans gaieté,
Jusqu'à m'en faire perdre l'équilibre.
Près de moi je sens que tu vibres,
Que s'envole toute ambiguïté,
Tant nos corps sont comme aimantés.

Deux choix s'imposent en aparté,
Bousculant ta conformité,
Rester dans un engourdissement,
Ou accepter le dérangement,
Développer notre affinité,
Et vivre dans la félicité.

jeudi 28 mai 2020

Effrayant amour

Le mensonge à soi-même
Pour échapper au tourbillon.
Celui qui fait battre le cœur,
Qui éveille la peau,
Emballe les sens,
Martèle la raison,
Souffle aux mains d'effleurer,
Fait briller les yeux,
Donne le sourire
Et apaise une âme meurtrie.
Un souffle inattendu.
Un cadeau de la vie.

mercredi 20 mai 2020

Mauvais film

Ta vie réglée sur un malentendu,
Celui de croire que ton choix trentenaire
Est bon alors que tu es abattu.
Ecoute ton coeur pour entendre le bon air.
Que ta léthargie devienne révolue,
Que tes pensées deviennent un peu plus claires.

Il est temps d'écrire la fin de ce film,
Et de sortir des idéaux déçus.
Rester, produit des scènes qui s'enveniment.
Le clap de cette histoire est ardu,
Mais laisse place à une nouvelle page sublime,
Dont tu as goûté un bel aperçu.

lundi 11 mai 2020

Irrationnel

C'est comme si la foudre avait décidé,
De frapper là, sans hasard, maintenant.
Comme si l'orage qui s'abattait sur nous,
Prévoyait de laisser place au beau temps,
Après un torrent de peurs infondées.

Marcher légère comme une bulle de savon.
Quand tu t'éloignes, j'entends mon cœur cogner.
Effleurement ondulant sur tout le corps
Vivre en aimant en toute simplicité.
Réconfort dans tes bras tel un cocon.

samedi 9 mai 2020

Contre toi

Ce vide régulier par tes silences
Qui m'interroge sur ce que tu penses.
Ton cœur est-il rongé par l'absence ?
Est-ce que je dois me faire confiance ?

Tellement envie d'être contre toi,
De me dire que j'ai fait le bon choix,
Que chaque journée, tu sois près de moi.

Tellement vivante en ta présence,
Si simple de se faire des confidences,
Il s'agit forcément de la chance,
Cela fait trop de coïncidences.

Tellement envie d'être contre toi,
De me dire que j'ai fait le bon choix,
Que chaque journée, tu sois près de moi.

Si émouvante notre correspondance,
Je peine à en réduire la fréquence.
J'ai beau faire peser dans la balance,
Les points noirs, tu restes une évidence.

Tellement envie d'être contre toi,
De me dire que j'ai fait le bon choix,
Que chaque journée, tu sois près de moi.
Contre toi.
Contre toi.

mercredi 6 mai 2020

Un si beau jardin

Les gouttelettes fraîches matinales.
La pellicule glacée des feuilles.
Le sol durci par la nuit froide.
Une rangée qui semble infinie.
Le vent qui s'infiltre par le nez.
L'air envahissant les poumons.
Les herbes se plaisent à résister,
Aux doigts rougis si délicats.
Les pensées sont si éloignées,
La vie tellement en décalage,
Des enfants partageant le banc.
La rage de fuir le potager,
De ces terribles rangées de plants.
La nature comme soulagement.
L'espoir d'une vie meilleure s'impose.

dimanche 3 mai 2020

L'attente

Je t'ai repéré à l'oreille,
Ta voix sur mon cœur, un réveil.
Nos échanges sont mon baromètre,
Nous sommes proches à des kilomètres.

Et je suis là à attendre
Que tu prennes enfin ton élan,
Que tu sautes et dépasses tes doutes.

Ces petits instants à distance,
Qui comble le vide de cette absence,
Lesquels deviennent de grands moments,
Une riche source pour mon cœur méfiant.

Et je suis là à attendre
Que tu prennes enfin ton élan,
Que tu sautes et dépasses tes doutes.

En moi tout s'est vite emballé,
Et dire que tout peut s'arrêter,
Comprends que le temps est précieux
Et qu'il est temps d'être heureux.

Et je suis là à attendre
Que tu prennes enfin ton élan,
Que tu sautes et dépasses tes doutes.
Tu sais la vie est si précieuse,
Je t'en prie, vivons la heureuse.

vendredi 1 mai 2020

Mai

Un peu de couleur,
Un peu de chaleur,
Fin de la rigueur,
Bel avril se meurt.

Fin de son absence,
Soleil rieur,
Prend son service,
Dans la douceur.

Un peu de patience,
Bientôt la naissance,
D'une grande abondance,
De nouvelles nuances.

dimanche 26 avril 2020

La porte

Chaque opportunité en est une.
Il est possible de l'ouvrir,
Comme de passer son chemin.
D'en faire un objet de valeur,
De la faire à son image,
Colorée ou fade,
Propre ou sale,
Joyeuse ou froide.
Derrière chacune d'elles,
Toujours une multitude d'autres.
Toujours ce choix permanent,
A chaque instant.
Toujours possible d'ouvrir la bonne,
Comme la mauvaise.
Toujours le choix de rester sans se décider.
Toujours la possibilité d'avancer.
Au hasard.
Ou avec un objectif.
De tomber sur des fracas entre deux,
Les événements de la vie,
D'ouvrir plusieurs mauvaises portes.
Au final, il faut avancer,
Et apprendre de chaque ouverture,
Peu importe la surprise qu'elle réserve.
Il y a une multitude de nouvelles à ouvrir.
Les décisions de la vie.

dimanche 22 mars 2020

L'effet Bashung

Mes effets, mon cher,
Sont bien plus sexy,
Que la tenue d'un fantôme
Y compris dans celle,
Que porte toujours un fantôme.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.

Fin de la jachère,
Fin de l'inertie,
Tu as surgis comme un axiome.
Toucher chaque parcelle,
Ton corps devient mon royaume.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.

Envie de ta chair,
Sans toi, asphyxie,
La vie est fade, sans arôme,
Au bord d'une nacelle,
Je me suspends comme une sale môme.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.
La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
Ce désir, c'est foudroyant.

Loin de toi

Est-ce qu'au fond de toi,
Tu ressens comme moi,
Un fort chamboulement,
Que ce confinement,
Ne parvient pas à faire taire?

Est-ce que comme moi,
Tu sens le désarroi?
Ta voix infiltre mon cœur,
J'ai trouvé mon âme sœur,
Même si tu déclares la guerre.

Est-ce que contre moi,
Tu ressens de la joie?
Un bien-être entêtant,
Limite asservissant?
Ton silence, un long hiver.

Est-ce que tu sais pourquoi,
Mes entrailles gardent la foi,
Malgré la plaie du cœur?
Je crois que c'est ton heure,
Pour débâtir les frontières.

samedi 14 mars 2020

Blessure

Une vague de tristesse,
Mon cœur  se compresse.
Joie brise le chahut,
Calme vite revenu.

Réflexion lointaine?
Tes gestes une aubaine. 
La tête dans les mains,
Ton doute me parvient.

Doublés d'un regard,
S'effondrent tes remparts,
Auto persuasion,
Pour faire taire la fusion.

Ma souffrance perçue,
Faille inattendue.
Ouverture du cœur,
Le tien veilleur.

Plongée dans un gouffre,
Etouffée de souffre,
Différent du terne,
De ta vie en berne.

Une vie léthargique,
Bien-être utopique.
Bouquet printanier,
Laissé au grenier.

Tu sèmes des signaux,
Depuis ton radeau,
Qui pulsent ma patience,
Changent mon existence.

mardi 7 janvier 2020

Moments infinis

Un véritable périple
Semé d'embûches multiples
Incapable de ruiner
L'envie de te croiser.

Premiers instants gênés,
Sont bien vite oubliés,
Et ont laissé la place,
A des échanges vivaces.

Quelle joie de te faire face
Et de pouvoir être loquace.
Compliqué de partir
Sans se laisser faiblir.

Envie d'entendre ton rire,
Revivre à l'avenir,
Des instants chaleureux,
Des moments heureux.