Un matin

C'était un matin comme ça,
Que j'ai su qu'il était là.
J'ai reçu au fond de moi,
Un appel tel un aboi.
C'est un peu comme avec toi,
C'est irrationnel en soi.
Malgré tous les aléas,
J'ai détecté ton aura.

Si tu savais comme j'ai envie de vivre !
Et pourtant, j'ai eu envie de mourir,
Comme quoi la maladie peut adoucir.
Envie d'être contre toi à me blottir.
Envie de compter sur notre avenir.

Fou comme je m'accroche à tout,
En faisant fis des cailloux,
Déposés sur mon chemin.
Oublier cet assassin.
Je m'accroche à toutes les mains,
Pour jouir d'un meilleur destin.
Ta voix pour un meilleur goût
De la vie, un garde-fou.

Si tu savais comme j'ai envie de vivre !
Et pourtant, j'ai eu envie de mourir,
Comme quoi la maladie peut adoucir.
Envie d'être contre toi à me blottir.
Envie de compter sur notre avenir.

Si tu savais comme j'ai mal,
Malgré tout cet arsenal.
J'ai tant envie de guérir,
Et d'arrêter d'amincir.
Veiller à l'anéantir.
Je veux pouvoir t'accueillir.
Une maladie peu banale,
Qui rend ma vie bancale.

Si tu savais comme j'ai envie de vivre !
Et pourtant, j'ai eu envie de mourir,
Comme quoi la maladie peut adoucir.
Envie d'être contre toi à me blottir.
Envie de compter sur notre avenir.

Intuition

Quelques notes de ta belle voix,
A des kilomètres de moi,
Ont mis mon cœur en émoi.

Curiosité attisée,
Sur une rencontre j'ai misé,
Audace vite autorisée.

Et dans le bleu de tes yeux,
Ce RDV hasardeux,
Déclenche des moments heureux.

Maltraitance

La malice de ses yeux,
Projetée telle une lumière,
D'un simple battement de cils
Se réactive à loisirs.

Quelle peine que de voir rouler
Sur ses joues enfantines,
Des larmes de tristesse,
Accompagnées du pire des signes,
Les hoquets coupant la respiration.
Tenir pour réconforter,
Alors que le cœur de mère se déchire.
Que dire quand l'adulte responsable,
A un statut qui le rend intouchable.