dimanche 22 mars 2020

L'effet Bashung

Mes effets, mon cher,
Sont bien plus sexy,
Que la tenue d'un fantôme
Y compris dans celle,
Que porte toujours un fantôme.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.

Fin de la jachère,
Fin de l'inertie,
Tu as surgis comme un axiome.
Toucher chaque parcelle,
Ton corps devient mon royaume.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.

Envie de ta chair,
Sans toi, asphyxie,
La vie est fade, sans arôme,
Au bord d'une nacelle,
Je me suspends comme une sale môme.

La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
C'est le duo du printemps.
La neige de ton corps,
Le soleil du mien,
Ce désir, c'est foudroyant.

Loin de toi

Est-ce qu'au fond de toi,
Tu ressens comme moi,
Un fort chamboulement,
Que ce confinement,
Ne parvient pas à faire taire?

Est-ce que comme moi,
Tu sens le désarroi?
Ta voix infiltre mon cœur,
J'ai trouvé mon âme sœur,
Même si tu déclares la guerre.

Est-ce que contre moi,
Tu ressens de la joie?
Un bien-être entêtant,
Limite asservissant?
Ton silence, un long hiver.

Est-ce que tu sais pourquoi,
Mes entrailles gardent la foi,
Malgré la plaie du cœur?
Je crois que c'est ton heure,
Pour débâtir les frontières.

samedi 14 mars 2020

Blessure

Une vague de tristesse,
Mon cœur  se compresse.
Joie brise le chahut,
Calme vite revenu.

Réflexion lointaine?
Tes gestes une aubaine. 
La tête dans les mains,
Ton doute me parvient.

Doublés d'un regard,
S'effondrent tes remparts,
Auto persuasion,
Pour faire taire la fusion.

Ma souffrance perçue,
Faille inattendue.
Ouverture du cœur,
Le tien veilleur.

Plongée dans un gouffre,
Etouffée de souffre,
Différent du terne,
De ta vie en berne.

Une vie léthargique,
Bien-être utopique.
Bouquet printanier,
Laissé au grenier.

Tu sèmes des signaux,
Depuis ton radeau,
Qui pulsent ma patience,
Changent mon existence.