Les gouttelettes fraîches matinales.
La pellicule glacée des feuilles.
Le sol durci par la nuit froide.
Une rangée qui semble infinie.
Le vent qui s'infiltre par le nez.
L'air envahissant les poumons.
Les herbes se plaisent à résister,
Aux doigts rougis si délicats.
Les pensées sont si éloignées,
La vie tellement en décalage,
Des enfants partageant le banc.
La rage de fuir le potager,
De ces terribles rangées de plants.
La nature comme soulagement.
L'espoir d'une vie meilleure s'impose.
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