25 novembre
L'histoire se répète.
C'est ma journée.
La journée où la société s'intéresse à moi sans me connaître.
Les mois passent et je reste bloquée dans les griffes de mon bourreau qui s'infiltre dans chaque faille restante pour continuer à m'épuiser, me nuire.
Il maintient l'alliance afin de jouir de nos biens. C'est tellement évident. La justice est complaisante.
S'insurger contre le Pénal qui minimise et justifie les actes du monstre pour s'épuiser ensuite au familial à chercher les preuves pour contrer ses mensonges incessants. Une preuve apportée, un nouveau mensonge, une nouvelle preuve apportée, un nouveau mensonge.
La spirale.
La spirale infernale.
Tellement épuisant.
Tellement injuste.
Envie de baisser les bras.
La précarité pour la liberté.
La société semble choquer face aux violences conjugales.
Que fait chaque individu face à ce qu'elle dénonce ?
Tant de victimes sont seules.
Tant détournent le regard.
Tant fuient pour ne pas savoir.
Tant tournent le dos au risque de la contagion.
Tant préfèrent imaginer des menteuses.
D'autres veulent nous faire tourner la page dès la fuite effective.
A quoi bon s'insurger si face à une victime on s'enfuit en courant ?
A quoi bon les actions du gouvernement quand les intervenants ignorent ce que sont les violences conjugales, quand le pénal est séparé du familial, quand les enfants co victimes sont ignorés, quand les agresseurs bénéficient d'impunité ?
A quoi bon.
Les survivantes se relèvent.
Elles ont une force incroyable.
Elles vont soulever des vagues.
Et vous ?
Quand une femme sur dix est victime de violences conjugales qu'est ce qui vous maintient passif ?
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