Telles des fourmis attirées par le sucre.
Comme dans un ralenti,
Les espaces se comblent,
D'êtres impatients,
Jusqu'à former une masse,
Dont l'euphorie monte.
Un poète comblé
Fait son entrée,
Devant une assemblée émerveillée.
Il est là et emporte,
Par le son du piano,
La foule amassée,
Avant d'éblouir par son imagination,
La scène de lumières
Et de musiciens improbables.
Laissant place à la magie,
Monté sur son bateau,
Il fend les vagues,
Et les étoiles,
Pour apporter à chacun sa poésie.
Que de couleurs sur ses épaules,
Pour parcourir son univers.
Les instruments défilent,
Sous sa coiffe dorée.
Il impose par sa prestance.
Il installe le respect,
Et bouscule l'envie,
D'écrire une lettre
A double sens,
Pour partager à l'infini l'amour
D'une salle à son artiste.
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