Dans un wagon bondé
Ils sont là, accoudés,
À noyer leur triste vie
Par ce bel après-midi
Le visage gravé
De chemins obscurs,
Vallonnés
Par les bulles ambrées
Les yeux absorbés
Par le vide de leur vie,
Les gestes automatiques
Se répètent à l'infini
À peine installés
Le verre déjà vidé,
Ils s'effacent
Au milieu des voyageurs
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